L’exposition met en lumière 8 femmes scientifiques dont le travail a permis des avancées scientifiques spectaculaires dans leur domaine.

L'effet Matilda désigne le déni ou la minimisation récurrente de la contribution de femmes scientifiques à la recherche, leur travail étant souvent attribué à leurs collègues hommes.

C’est l’historienne des sciences américaine Margareth Rossiter (1944-) qui, en 1993, baptisa cet effet du nom de Matilda, rendant ainsi hommage à Matilda Joslyn Gage (1826-1898), une autrice américaine féministe et abolitionniste qui a traversé le XIXe siècle en combattant toute forme d’oppression.
Elle avait, entre autres, analysé comment les hommes s’attribuaient des pensées de femmes intellectuelles.
D’après Margareth Rossiter, ce phénomène est décuplé quand il s’agit de femmes scientifiques.

Pour illustrer cet effet, nous avons sélectionné, parmi tant d’autres, 8 femmes scientifiques qui ont fait d’immenses découvertes, mais qui restent trop méconnues.
Parmi elles, on trouve Rosalind Franklin pour la structure en double hélice de l’ADN, Jocelyn Bell pour le premier pulsar, et Nettie Marie Stevens pour les chromosomes sexuels.

Exposition du 23 avril au 3 mai. En partenariat avec Toulouse-Métropole et le Quai des savoirs 
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